Etant deux journalistes, nous sommes entrées à l’atelier et nous l’avons observé. Nous avons été témoin d’une atmosphère très chaleureuse et nous voudrions justement vous présenter comment s’est déroulé l’atelier.
Au début, ils ont formé un bon cercle au milieu de la salle pour que tout le monde se voie clairement les uns les autres. La thématique de la première partie était la présentation. Mme albertine s’est présentée puis a demandé aux autres de faire la même chose en faisant un pas en avant. Pour le premier tour, la seule chose qu’elle a proposée aux participants était d’être vigilant pour la prononciation. Puis, doucement ils ont commencé à donner plus d’enthousiasme et à dire leurs noms à haute voix et on reprit leurs positions initiales. Avec l’accélération du rythme, tout le monde a trouvé des actions originales sans trop réfléchir et la salle est devenue une scène d’improvisation. Puis est venue la balle de volley, qui a été utilisé en tant que moyen d’expression. Les participants devaient jeter la balle avec des styles différents à une personne quelconque en disant son nom. Là, Mme albertine ajoute qu’ils sont encore des comédiens dans l’atelier, qu’ils doivent rester concentrés et ne pas commenter les actions. On a pu facilement voir que la position était très importante pour montrer leurs confiances en soi et qu’il n’y avait aucune différence avec le vrai spectacle.

Pour la deuxième partie de l’atelier, les élèves ont imaginé qu’ils tenaient un objet quelconque dans leurs mains. Mme albertine leur a conseillé de croire à l’existence de cet objet imaginaire. Le but était de se lancer la balle tout en faisant passer leurs ressentis aux autres. Puis à chaque tour, ils faisaient un geste théâtrale qui signifiait l’odeur ou la forme de l’objet qu’ils pensaient, sans parler bien sûr. Le plus important ici était d’être la seule personne qui savait vraiment de quel objet il s’agissait. Pendant ces deux jours où nous avons bien observé l'atelier, Mme albertine, qui est une comédienne et un professeur de théâtre professionnel, a vu tous les participants comme des comédiens. Si nous devions intituler cette deuxième partie, on pourrait la nommer « l’imagination et les gens ».

L’autre moitié de l’atelier de Mme albertine a continué avec l’exercice d’une mise en place de la réalisation du tableau des villes. Ils étaient assis sur les chaises les uns derrière les autres. Il devait imaginer qu’ils étaient dans un avion, prêts à faire un voyage du monde. Puis, Mme albertine a annoncé le nom d’une ville et les participants ont commencé à réfléchir sur les caractéristiques spécifiques de cette ville. Quand ils ont trouvé un symbole, ils ont fait un pas en avant et ils l’ont montré. Evidemment, comme dans les autres activités, il ne fallait pas parler. Quand tout le monde a terminer, le tableau est devenu réel avec l’annonce du professeur « action ! » ils se sont mis à refléter l’ambiance de la ville : les bruits, les mouvements et tout ça.
A la fin, chacun a présenté un petit spectacle. Et puis, l’atelier s’est terminé avec une chanson sympa et inoubliable. Nous sommes certaines que cela a été une véritable expérience théâtrale et un bon souvenir pour les participants.

Birce Birgen – Elif Leblebici