Présentation de l’atelier de M. Bruno Denecker

Aujourd’hui nous avons observé l’atelier 2 de M. Bruno Denecker qui était dans la salle de gymnastique. Son atelier s’est déroulé de 9h30 à 11heures. Les élèves du lycée Galatasaray et ceux du lycée Saint Benoit assistaient à l’atelier. Nous avons eu un mauvais pressentiment au début car on pensait qu’on allait s’ennuyer mais une fois que l’atelier a commencé nous avons vu que ça n’allait pas être le cas. M. Denecker et les participants ont fait de superbes activités qui étaient plus amusantes les unes que les autres.
L’atelier a commencé par une activité permettant d’apprendre comment transmettre les émotions. D’abord, ils se sont mis en cercle et M. Denecker leur a demandé de faire des exercices d’échauffements en se frottant les mains. Ensuite, ils ont tenté de transmettre une émotion : ils étaient debout puis ils se sont baissés pour se relever lentement en extériorisant leurs émotions, avec un geste de la main. Les élèves étaient un peu surpris par l’activité car ils ne s’attendaient pas à cela.
La deuxième activité était centrée sur l’immobilité et comment fixer le mouvement. C’était vraiment joli à observer car ils ont fait de la pantomime en utilisant en particulier leurs mains. M. Denecker leur a demandé, premièrement, d’essayer de positionner leurs mains comme s’il y avait un mur en face d’eux et de le toucher. Après, quelqu’un s’est porté volontaire pour le faire. C’était comme un spectacle pour nous, les journalistes.
La troisième activité qu’ils ont faite était très amusante et énergique à la fois. On peut dire que c’était un jeu aussi. L’exercice s’est déroulé en trois parties. M. Denecker pouvait dire 3 mots. À partir de ces 3 mots, les élèves devaient changer de réactions. Il y avait trois réactions qu’ils devaient avoir selon les mots qu’ils entendaient. Les élèves ont beaucoup aimé cette activité. Nous les journalistes, les professeurs du Lycée Galatasaray et ceux du lycée Saint-Benoit avons aussi aimé cette activité. Quand je regardais l’activité, j’avais également envie d’y participer. Je pense que le but était de développer la vitesse des réactions.
Par contre, à la fin, j’ai constaté que les participants étaient un peu fatigués car pour appliquer les consignes de M. Denecker, il fallait être énergique et très rapide. Donc ils ont changé pour un exercice qui demandait moins d’énergie. M.Denecker a demandé aux élèves de former deux lignes et il a demandé à chacun de regarder la personne en face de lui et de comprendre ses émotions afin de les reproduire et de ressentir les mêmes choses.
L’activité suivante était aussi basée sur les émotions. M. Denecker a choisi 5 élèves. L’un d’entre eux s’est assis sur la chaise qui était au milieu du cercle et les autres élèves se sont placés autour. Ces élèves ont essayé de représenter des émotions comme la peur, la douleur, la tristesse, le bonheur. Monsieur Denecker a demandé à ceux qui étaient autour de la chaise de toucher ceux qui étaient assis au centre, le but étant de passer d’une émotion à une autre. C’était aussi captivant pour les élèves que pour nous les observatrice.
L’activité la plus intéressante était, je pense, celle des dix pauses. Les participants étaient à deux pour faire cette activité. Le but était de réagir à l’action que leur partenaire manifestait.
A chaque action, il devait y avoir une pause. Il ne fallait plus bouger jusqu’à ce que le partenaire réagisse. Et cela faisait des pauses pendant l’activité. C’était comme si on prenait des photos.
A mon avis, l’atelier était vraiment éducatif et en même temps divertissant pour les élèves. Donc pour moi et pour les jeunes comédie, participer à cet atelier a été un vrai plaisir. Cependant, la durée de l’atelier aurait pu être prolongée. Avec un nombre d’élèves limité, l’atelier aurait été plus efficace.
Zeynep Aras