Aujourd’hui nous avons regardé la première des pièces de théâtre qui a été mise en scène par le lycée Tevfik Fikret d’Ankara.
Tout d’abord nous avons vu des rideaux blancs suspendus. En utilisant quelques décors, les acteurs nous ont fait comprendre que la scène se déroulait dans un café. Bérengère, une employée de bureau, son ami Jeanne et quelques autres personnes sont venues sur scène accompagnées d’une musique animée et entrainante.
La musique a toujours été cohérente avec les évènements qui se sont déroulés pendant toute la représentation. L’utilisation des effets audio-visuels était aussi bien pensée que l’utilisation de la musique. On a compris grâce aux grognements sauvages et à la lumière verte qu’un rhinocéros était arrivé. Quelques temps plus tard, on a réentendu les bruits du rhinocéros et on a vu la lumière verte.
Pendant cette scène, les spectateurs ont compris qu’un chat avait été écrasé par un rhinocéros. Tout le monde (sauf Bérengère) a commencé à agir comme si c’était un problème majeur et a ignoré le vrai problème : le fait qu’un rhinocéros soit en liberté dans la ville.
Après cet évènement, une autre discussion a été entamée sur le nombre de cornes et l’origine ethnique des deux rhinocéros qui étaient venus l’un après l’autre. Lorsque les personnages parlaient d’événements futiles, un événement beaucoup plus important et grave se produisait, lorsque la situation devenait absurde, elle prenait en réalité un caractère sérieux indéniable.
Dans la scène suivante, on a vu pour la première fois la transformation d’un être humain en rhinocéros et pendant cette scène la couleur verte était dominante. Les accessoires utilisés étaient de couleurs vertes, eux aussi : le collier et les chaussures de Jeanne, le carnet, les foulards, le rouge à lèvres …
La plupart des personnages qui allaient devenir des rhinocéros avaient des accessoires de cette couleur. Seul, Bérengère, le dernier être humain, ne s’est pas habitué à la situation même après avoir essayé.
Pendant le point chaud on a aussi appris la raison pour laquelle ils avaient utilisé la couleur verte. Comme la couleur verte est une couleur plus attirante que le gris, qui est la couleur véritable d’un rhinocéros, la troupe a pris cette décision.
Bien sûr, on doit aussi parler des acteurs car ce sont eux qui ont permis la réalisation de cette pièce. Même s’il y avait de petits problèmes de synchronisation dans les scènes quand les comédiens tapaient du pied par exemple, ils ont réussi à nous faire comprendre les transformations. Il y a eu un petit souci technique avec les microphones. On ne pouvait pas entendre clairement certaines répliques, mais enfin, ce que nous garderons en mémoire, c’est l’uitlisation admirable de la voix des acteurs, le talent des actrices principales (Bérangère et Jeanne) et l’harmonie générale de la troupe.
Nous devons aussi parler de l’utilisation des jeux de lumière qui était un vrai succès.

Eda Gürler, Yağmur Kesmez, Bilge Selcen Solak,
Gül Peşkircioğlu, Burcu Baldemir