Est-ce la première fois que vous êtes responsable d’une troupe ? Si oui, pensez-vous continuer encore à mettre en scène des pièces ? Pourquoi ?
Oui c’est la première fois que je mets en scène une pièce avec un groupe de jeunes et oui, j’ai l’intention de continuer. Ça me donne très envie de garder ce contact avec les élèves, c’est très enrichissant.

On aimerait savoir en premier si c’est vous qui avez écrit votre pièce ou si c’est une adaptation d’une pièce qui existe déjà?
C’est une adaptation. Déjà parce que le groupe est assez nombreux, ils sont 17 comédiens et ce texte offre la possibilité d’autant de comédiens que de personnages. C’est en fait une sorte de suite de monologues, de paroles, de morts et donc, sans vraiment de base, le besoin d’une présence de tous les personnages sur scène. On a pu travailler individuellement avec chacun des élèves et c’était aussi parce que d’abord la mort ce n’est pas souvent un thème qui est utilisé au théâtre, il est souvent traité, surtout avec les jeunes, cela offre une légèreté parce qu’il y a beaucoup d’humour dedans. On a essayé de s’amuser avec la mise en scène et de rendre les choses un peu plus légères malgré la thématique.

Quels sont vos critères lors de l’audition des acteurs ? Pourquoi ?
Il n’y a eu ni critère ni audition en fait, vu qu’il y a beaucoup de personnages et beaucoup de paroles individuelles. Les élèves ont chacun choisi leur personnage en toute liberté: ils ont dit «moi je veux jouer lui, lui et lui » donc ils ont plusieurs personnages par comédien; on leur a dit d’accord .

Quelle est la partie que vous préférez dans la pièce ? Pourquoi ?
La partie que je préfère c’est l’introduction. J’appelle cela une introduction parce que c’est le moment où tous les personnages qui sont solitaires ou qui ont une parole extraite du groupe se regroupent et cela est un moment de travail très intéressant. On a beaucoup travaillé sur l’improvisation pas dans les paroles, mais dans le corps dans l’ambiance qu’on allait mettre en place pour la pièce donc cela a laissé les acteurs complètement libre d’agir comme ils le voulaient et cela a donné beaucoup de belles choses.

Dans le théâtre, pour vous, qu’est-ce qui vous semble plus difficile à gérer en cas de problème ? Pourquoi ?
Pour moi c’est difficile de se faire entendre par le groupe ! Je n’ai pas cette habitude-là, de parler à un groupe et d’exiger le silence, c’est un peu pédagogique la gestion de groupe .Ce n’est pas facile ! Après, dans la mise en scène, c’est penser lumière, technique, c’est un gros stress.

Et pour la mise en scène d’une pièce, quelle est pour vous la chose la plus difficile à mettre en place ? Pourquoi ?
La technique parce que la lumière c’est quelque chose ! Il faut la penser, il faut savoir mettre en lumière l’acteur. C’est un atout dramaturgique dans l’histoire. Sinon, quand on a rien au début, on a la pièce, on a les acteurs mais c’est « Qu’est qu’on fait ? Qu’est-ce que va donner ? Comment ? Comment pouvoir monter la pièce pour la première fois et pouvoir capter ce qu’elle nous offre ?

Quel est votre personnage préféré dans le théâtre ? Pourquoi ?
J’ai souvent beaucoup aimé Cyrano de Bergerac. Personnage très sensible, très sentimental et mal aimé, et poétique.

Doğa Yalçın– Zeynep Güçlü

Est-ce la première fois que vous êtes responsable d’une troupe ? Si oui, pensez-vous continuer encore à mettre en scène des pièces ? Pourquoi ?
C’est la deuxième fois que j’accompagne une troupe mais je suis juste une accompagnatrice. Je ne m’occupe pas de la mise en scène. J’accompagne le collège. Mais je dirais que le plus important, c’est déjà d’utiliser la langue française pour faire autre chose avec les élèves. Cela permet de découvrir les enfants sur un autre contexte. C’est en dehors des cours, c’est comme un loisir, c’est intéressant et différent.

On aimerait savoir en premier si c’est vous qui avez écrit votre pièce ou si c’est une adaptation d’une pièce qui existe déjà? Pourquoi avez-vous choisi de mettre sur scène cette pièce ?
Ce n’est pas moi qui ai écrit cette pièce, c’est mon collègue. L’année dernière, la troupe du collège avait déjà joué une pièce écrite par les élèves. C’était avec des pirates et après avoir joué, ils ont demandé à travailler sur une pièce d’Ionesco « Le Roi se meurt ». Ensuite, mon collègue a voulu la transformer un peu. Il a voulu une pièce où il y avait un roi comme les enfants le souhaitaient, il a fouillé un peu dans les pièces qui existaient déjà et comme il n’a rien trouvé, il s’est dit qu’il allait écrire lui-même la pièce.

Quels sont vos critères lors de l’audition des acteurs ? Pourquoi ?
Le plus important c’est qu’ils souhaitent jouer et souhaitent mettre en scène leur rôle. Donc c’est leur souhait qui est plus important.

Quelle est la partie que vous préférez dans la pièce ? Pourquoi ?
Il y en a plusieurs. La partie où les chevaliers essaient d’ouvrir l’artefact c’est-à-dire une boite magique pour découvrir l’héritier du roi. Je trouve que cette partie est comique. Après il y en a plusieurs : Merlin et Grenouille qui essaient de trouver la dame du lac, il y a de petits jeux de mots avec la baguette, ce n’est pas la baguette magique que les fées utilisent mais c’est une vraie baguette. Je trouve que ces scènes sont rigolotes également. Et j’aime aussi beaucoup la dernière scène.

Dans le théâtre, pour vous, qu’est-ce qui vous semble plus difficile à gérer en cas de problème ? Pourquoi ?
Je ne peux pas vraiment répondre à cette question. Je trouve que tout est difficile. Chaque aspect présente une difficulté. Le choix de la pièce, les acteurs, le fait qu’ils doivent comprendre leur rôle, la mise en scène, la régie. Je trouve que cela fait un tout et je trouve qu’une pièce de théâtre c’est un tableau sans fin c’est-à-dire qu’on ne peut jamais dire que c’est fini, qu’on a fait tout parfaitement. Si on décide de mettre encore une fois la pièce sur scène, on trouvera encore autre chose à ajouter.

Quel est votre personnage préféré dans le théâtre ? Pourquoi ?
J’aime tous les rôles présents dans cette pièce.

Elif Sinem ATEŞ – Yağmur AYDIN