Entretien avec Madame Pauline Rives, responsable de la troupe du lycée Notre Dame de Sion d’Istanbul.

Vous mettez en scène un conte connu de tout le monde. Avez-vous pris la décision toute seule ou bien est-ce le choix des comédiens ?

En fait, moi je travaille avec une autre professeure qui s’appelle Hélène qui est une professionnelle du théâtre et c’est elle qui a proposé ce texte aux élèves. Les élèves ont fait une première lecture et ils ont beaucoup aimé.

Pouvez-vous nous parler des changements apportés au conte original ?

Non, parce que ça va être une surprise pendant la représentation. C’est plutôt pour les enfants et on a essayé d’avoir une vision un peu plus adulte en rendant les choses plus dures.

Quand avez-vous fait la mise en scène de ce conte ? Avez-vous rencontré des moments difficiles ? Pouvez-vous nous en citer quelques-uns ?

Pas trop en fait, cela c’est assez bien passé. On a mis sur scène une pièce qui était brève donc on n’a pas subi de stress. Comme c’est une adaptation, apporter des modifications n’a pas été difficile. On a eu quelques élèves qui ont quitté la troupe mais ce n’était pas trop grave. On a pu facilement changer la pièce donc il n’y a pas eu de moments difficiles. Bien sûr, comme toutes les troupes, deux ou trois semaines avant la représentation on stresse, on a l’impression qu’on ne va jamais pouvoir finir mais finalement on a joué dans un festival en Sicile. C’était la première fois et ça s’est bien passé. Je pense que c’est normal de stresser.

Combien de fois avez-vous répété par semaine ?

On a répété toute l’année, environ 2h30 par semaine. On n’a pas fait beaucoup de répétitions supplémentaires seulement une fois un vendredi ou un samedi. On est restés à l’école et on a travaillé plusieurs heures de suite.

Işıl Aygün – Elif Göcen