Bonjour Madame Itela. Nous savons que vous êtes comédienne. Voir les jeunes comédiens sur scène vous rappelle-t-il vos débuts au théâtre et les difficultés que vous avez rencontrées par manque d’expérience ?
Oui bien sûr. Quand j’ai commencé à faire du théâtre j’étais au lycée et c’est vrai qu’en fait aujourd’hui je suis enseignante donc j’ai l’habitude de voir des élèves qui commencent, qui débutent qui sont parfois mal à l’aise, qui pensent que tout se passe par le dire, par la bouche qui oublient qu’il y a aussi l’espace et le corps.
En fait la chose que je vois le plus souvent et qui me rappelle mes débuts c’est vraiment cet aspect-là. Quand tout commence et qu’on pense que tout va se passer avec ce qu’on dit en oubliant qu’il y a aussi ce que l’on fait avec son corps, l’espace et tout ce qui va venir accompagner le texte a autant d’importance aussi
Pour vous le théâtre est l’occasion de raconter des histoires au plus grand nombre. Vous êtes comédienne et professeure de théâtre mais pas metteure en scène. Avez-vous contribué à l’écriture d’une pièce ou pensez-vous prendre cette initiative plus tard quand vous n’exercerez plus ?
Vous nous avez dit lors d’une des interviews des années précédentes que « l’utilité principale de l’acteur est son corps en fonction de l’histoire du pays d’où il vient ». Pensez-vous que le langage corporel change d’un pays à un autre au théâtre aussi ?
Nous savons que vous faites seulement du théâtre contemporain et vous ne jouez jamais du classique. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez cette préférence ?
Que représente l’authenticité sur scène pour vous ?
Vous participez en tant que jury au festival des Tevfik d’Or depuis de nombreuses années. Y-a-t-il d’autres organisations similaires auxquelles vous y assister au même titre ? Pourquoi ?
Non malheureusement non ou heureusement parce que je suis très contente de venir au Tevfik d’Or. En général je participe à d’autres festivals mais pas en tant que jury.
Aysu Özdal et Ekin Cansız