Du côté des spectacles “On fabule” de Uğur Aktaş par la troupe du lycée Saint Benoit Istanbul.

Aujourd’hui on a regardé la pièce du lycée Saint-Benoit, “ON FABULE”. Le thème de la pièce était un voyage à travers les fables de la Fontaine adaptées à nos jours. Donc la question qu’on peut se poser est de savoir si les fables nous parlent encore à l’heure actuelle ?
La pièce commence par l’apparition d’une fille qui porte un masque. Elle porte une robe toute blanche donc, le choix des vêtements pour la fille est cohérent car on comprend qu’elle n’est pas un personnage des fables, elle a un côté magique, c’est la narratrice. En effet, il n’y a pas un seul narrateur car il n y a pas une seule fable. Pour chaque fable, il y a un narrateur qui porte un masque particulier. Le masque est divisé en deux parties ; chacune d’elle représente un animal différent comme par exemple le lièvre et la tortue.
Le rôle des narrateurs est d’animer la fable en faisant bouger les acteurs, en organisant l’espace comme par exemple ranger les chaises et tourner les panneaux. Les narrateurs nous racontent les fables de La Fontaine et en même temps les autres personnages jouent la fable adaptée à notre époque. Voir la relation entre la version classique et la vie actuelle était très intéressante. La pièce nous transmet la relation entre ces deux époques. L’harmonie entre les narrateurs et les autres acteurs était superbes. Ils ne se sont pas coupés la parole et quand le narrateur parlait les autres restaient immobiles.
Après, le narrateur a organisé la scène et les acteurs ont pris leur position. On a vu une fille aux cheveux bouclés qui portait un ruban avec de jolis vêtements, elle semblait naïve. De l’autre côté, il y avait un garçon qui s’appelait Alexandre. Il avait des vêtements noirs avec des lunettes de soleil, il avait l’air cool. On peut dire qu’il y avait une relation entre le choix des vêtements et les personnages et que ceux-ci étaient bien adaptés à chaque fable.
Les acteurs ont très bien réussi à transmettre leurs émotions en les exprimant parfois de façon exagérée. C’était très amusant pour nous les spectateurs. De plus, ils ont essayé de se rapprocher des spectateurs comme par exemple dans l’une des fables où l’élève et le professeur regardent un dessin imaginaire comme s’ils regardaient la salle.
Le décor était composé de quatre chaises et de quatre panneaux. Ces derniers étaient utilisés pour que l’on comprennne où se passait l’événement, comme par exemple “starbuck” (dans un café) qui a fait beaucoup rire le public. Dans une autre fable, ils ont utilisé des dessins pour donner l’impression qu’on était dans une galerie d’art. Il y avait peu de décor mais on pense que c’était pour attirer l’attention sur le jeu des acteurs.
Ils ont utilisé de la musique classique pour l’époque de La Fontaine et la sonnerie du téléphone ou des chansons modernes comme “Ego” pour la nôtre. C’était captivant pour les spectateurs et amusant pour nous d’entendre ce genre de chansons dans cette magnifique pièce.
Le plus intéressant, amusant et surprenant pour nous était l’utilisation de la langue turque. En effet les répliques étaient vraiment très drôles.
La mise en scène était bonne. L’une des narratrices est descendue de la scène, s’est appuyée au haut-parleur et s’est mise à regarder les spectateurs et elle semblait être spectatrice elle aussi. Ce procédé utilisé nous semble très intelligent car nous pensons qu’il permet d’attirer l’attention et d’impliquer le public.
Pour conclure, nous dirons que c’était une pièce magnifique, drôle, admirable et captivante.
Nous remercions le lycée Saint-Benoit pour cette pièce que nous avons adorée et nous attendons impatiemment de nouvelles pièces aussi belles pour les prochains Tevfik d’Or.
İlsu Dalçık - Zeynep Aras

On peut aussi dire que les acteurs jouaient très bien car ils entraient à la perfection dans la peau de leur personnage comme Alexandre et la fille qui jouait Cassandre. Le scénario était très bon. Les spectateurs ont ri tout le temps. Surtout grâce aux mouvements, gestes et mimiques des personnages, comme ceux de Léonardo qui a très bien su attirer l’attention des spectateurs au moment où il devient fou en apprenant que son ami est devenu riche.

La meilleure relation avec notre époque qu’on a pu observer était la fable de la cigale et la fourmi. Il y avait une fille travailleuse qui étudiait sans cesse et une autre matérialiste qui rêvait d’être riche et élégante. Le temps passe et elles se rencontrent. La fille matérialiste distribue des brochures à des gens et on comprend qu’elle est devenue pauvre après la faillite de son mari et que la fille travailleuse a pu s’acheter une maison à Paris grâce à son travail.