carnet en poche, jeudı

Quel âge as-tu?
J’ai 16 ans.
Quels étaient tes sentiments quand tu as fait connaissance avec la famille chez qui tu restes pendant ton séjour ?
J’ai vraiment aimé, ils étaient vraiment très gentils. Tout était disponible à la maison, il y avait beaucoup à manger. Leur maison est vraiment très bien organisée.
Combien d’endroits as-tu ou vas-tu visiter avec ta famille d’accueil?
Je ne sais pas encore. On vient d’arriver hier, alors on n’est pas encore allé quelque part mais aujourd’hui on est allé à Anıtkabir avec l’école.
Les repas sont ils à ton goût ?
Oui, ils ressemblent un peu à ceux d’Égypte.

Combien de soirées êtes vous sortis pour diner à l’extérieur ?
On vient d’arriver.
As-tu eu des difficultés pour communiquer ?
Non, pas du tout car ils parlent anglais et français. Je n’ai eu aucun problème.

Comment trouves-tu Ankara?
C’est nickel comparer à l’Egypte. C’est beau et il y a beaucoup de montagnes et c’est vraiment excellent.
Qu’est ce que tu fais dans ta famille d’accueil ?
On a parlé de la culture égyptienne et turque.
Quelles différences culturelles principales as-tu remarquées entre les gens d’Ankara et les personnes de ta ville ?
Je ne sais pas… mais je pense à propos de la religion. Mais sinon, nous nous ressemblons.
Quels points communs as-tu avec ton correspondant?
On aime rire, on aime les mêmes types de musiques, on aime beaucoup parler, Harry Potter, la science-fiction.
Quel sera d’après toi, le jour le plus intéressant durant cette semaine ?
Je pense que ce sera la journée quand on va présenter notre pièce.
Selon toi, est-ce qu’une semaine à Ankara c’est suffisant pour créer de nouveaux liens?
Oui, c’est assez suffisant.
Selin Karakaya, Selin Ateş

Entretien avec la responsable de la troupe du Lycée Saint Joseph d’İzmir

Vous participez à ce festival depuis quand?
Je participe à ce festival depuis deux ans.
Comment et pourquoi vous avez choisi cette pièce?
La pièce, on ne l’a pas choisie car nous l’avons écrite. On a rajouté et modifié certains passages avec les élèves.
Est-ce que vous avez eu des problèmes de financement du projet (paiement du voyage, des costumes)? Pouvez-vous nous donner des exemples?
Pas du tout. L’école finance le voyage et les costumes.
Est-ce que vous avez eu des problèmes de temps pour préparer votre pièce ?
Oui, car les élèves font du théâtre et d’autres projets comme MFNU, du sport, des mathématiques.
Est-ce que vous avez eu des problèmes pendant les répétitions ? Pouvez-vous nous donnez des exemples?
Pendant la répétition, c’est plutôt les durées des répétitions qui posent souvent problème car elles sont un peu courtes et nous avons eu certains élèves qui ont dû laisser tomber et s’occuper d’autres projets.
Comment avez-vous choisi les acteurs ?
Je ne les ai pas choisis. Ce sont des élèves volontaires. Ils voulaient vraiment être dans un festival.
Si un des comédiens a un accident de dernière minute que ferez-vous ?
Nous avons eu de la chance car on avait au départ une élève qui n’était pas dans la pièce mais qui a bien voulu s’occuper de la scénographie, des costumes et du décor. Comme une élève est partie à la dernière minute, elle a dû apprendre son rôle. Et comme c’est un texte qu’on a écrit nous-mêmes on a pu faire des modifications par rapport à deux élèves qui sont partis aussi.

Depuis quand vous avez un intérêt pour le théâtre et comment vous avez commencé ? Avez- vous déjà suivi une formation dans ce domaine ?
J’ai suivi une formation dans ce domaine à İstanbul, à İzmir et en France. Et j’ai eu la chance de travailler avec des collègues qui sont professionnels dans le théâtre comme Pierre-Yves Dupuis qui est à Galatasaray et Mme Elisabeth Sayın qui est la personne qui m’a vraiment incitée dans ce domaine.
Avez-vous déjà joué dans une pièce ? Si non, pourquoi ? Si oui, quel est son nom ?
Non, mais, j’ai déjà dansé dans une pièce. C’était dans Carmen.
A quel festival vous avez déjà participé ?
J’ai déjà participé à Notre dame de Sion-İstanbul, à Toulouse, au grand chantier et puis aux Tevfik D’Or.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées en travaillant avec des amateurs ?
Je n’ai pas eu vraiment de difficultés jusqu’à présent. Mais c’est vrai qu’avec chaque groupe, il faut travailler d’abord sur l’esprit de groupe et dès le début, prévoir un calendrier pour travailler de façon ponctuelle.
Quel est l’auteur et la pièce de théâtre que vous admirez le plus et pourquoi ?
Je préfère le Merveilleux et le fantastique. Le Merveilleux et le Fantastique nous permettent de réfléchir plus sur la scénographie.
Pouvez-vous nous raconter un évènement drôle qui est arrivé pendant la répétition ?
A chaque répétition c’est vraiment drôle parce que les élèves apprennent tellement bien leur texte que des fois quand on fait le filage, on voit certains élèves qui n’attendent même pas leur tour et qui enchaînent directement car ils sont tellement enthousiastes de continuer qu’ils pensent faire pour le mieux. J’aime bien quand ils oublient, ils improvisent sur scène. Ça j’adore parce que ça les rend vraiment plus créatifs et drôles.
Elif Naz Özlen, Ece Gürel

Carnet en poche Entretien avec le responsable de l’atelier n3 M. Bruno Denecker

Comment vous appelez-vous? Quel est votre métier ?
Je m’appelle Bruno Denecker, je suis comédien et metteur en scène.
Pourquoi avez-vous décidé d’être jury dans ce festival de théâtre ?
Parce qu’on me l’a proposé, que je trouve cette expérience intéressante et que je l’ai déjà fait l’an dernier d’ailleurs.
Vous êtes-vous inspiré de quelqu’un pour l’animation d’un atelier ? Si oui, qui est-ce ?
Je m’inspire de moi-même. Parce que comme j’anime des ateliers aussi à Paris, j’ai l’habitude de travailler avec des jeunes toute l’année.
Avez-vous déjà participé à d’autres festivals de théâtre ? Si non, pourquoi? Si oui, lesquels ?
Oui, comme jury, en région parisienne, un festival international des étudiants des grandes écoles HEC. On m’a proposé de faire partie du jury en tant que comédien, au festival d’Avignon par exemple, ou des festivals aux États-Unis, au Canada…
Quand vous rencontrez les troupes pendant les ateliers, que faites-vous pour essayer de connaître les comédiens?
Je leur demande des petites choses très simples, comment ils s’appellent etc. et puis on fait un échange comme cela, par le biais des exercices. On ne les connaît pas finalement complétement, il ne faut pas trop les connaitre mais on peut voir certaines choses, décrypter certains petits trucs, faire certains exercices.
Dans quel but est-ce que vous avez organisé cet atelier ?
En cas de festival, ce sont les gens, les jeunes comédiens qui participent au festival, qui vont donc jouer la comédie. Et donc je pense que c’est un plus pour eux de faire des ateliers le matin avec différents intervenants, parce qu’on fait des choses différentes. Donc c’est un plus pour eux, un enrichissement.
Quel type de jeu d’improvisation avez-vous choisi pour votre atelier?
Ce ne sont pas les improvisations, ce sont des exercices que je fais, cette année. C’est plus un travail sur la mémoire et sur les émotions.

Pourquoi avez-vous choisi ce type d’exercice ?
Parce que c’est important, idéal pour la mémoire, c’est important. Et l’émotion… pouvoir donner de l’émotion car s’il n’y a pas d’émotion quand un comédien joue, le public s’ennuie, il ne se passe rien. Ça veut dire que même si c’est beau, bien joué techniquement parlant, si il n’y a aucune émotion, ça ne sert à rien.
Est-ce que vous avez déjà fait des exercices comme ça ? Et où ?
Oui, toute l’année parce que j’ai des ateliers sur Paris. J’anime des ateliers en plus de mon travail en tant que comédien et metteur en scène. j’ai dirigé une compagnie de théâtre professionnel. Donc, en plus de travailler avec les gens et sur ce qui se travaille dans les spectacles que je monte, j’écris. J’anime des ateliers aussi et ces derniers rentrent dedans sur un plus long terme, sur toute l’année, je travaille juste une heure et demie par semaine sur toute l’année scolaire.
Que faites-vous pendant votre temps libre? (Quand vous ne faites pas les ateliers ?)
En fait, je travaille toujours. Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche, tous les jours. J Parce que c’est moi et ma compagnie. Donc il y a toujours une chose à faire. Soit j’écris un nouveau spectacle, soit je répète, soit je fais la création des décors, soit je m’occupe de la compagnie, de tout ce qui est administratif.
Quel genre de théâtre vous intéresse le plus ? Pourquoi ?
J’aime bien les comédies, en fait, j’aime la comédie. Ca ne veut pas dire qu’il n’y a pas des choses dramatiques dedans. Je n’aime pas trop les genres qui créent des conditions pour pleurer parce que ça ne signifie rien. Mais la comédie, ça peut faire rire.
Souhaitez-vous participer à d’autres ateliers? Si oui, lesquels ?
J’en ai eu un ce matin mais après je n’en ai plus parce que je crois qu’il y a une limite; c’est pareil pour tout le monde. Et j’ai des ateliers les autres jours aussi. Tous les comédiens et les jeunes troupes voient tous les ateliers.
Que pensez-vous des Tevfik d’Or ?
Je trouve ça super bien parce que j’ai eu la chance de venir l’année dernière, et c’est une très belle organisation. Tout est très bien fait, voilà on est aux… comme on dit chez nous, on est aux p’tits oignons. Tout le monde s’occupe bien de nous.
Auriez-vous des idées, des propositions pour améliorer les activités proposées ?
Pour les ateliers ? Parce que je ne m’occupe pas du reste. On vient pour voir les spectacles, émettre un jugement et donner un prix. Comme je suis un intervenant extérieur et que je ne fais pas partie à proprement dit de l’organisation, je ne sais pas.
Aybüke Yılmazer-Başak Öztürk