Carnets en poche vendredi 15 mai

interview avec les responsables d'ateliers

CARNET EN POCHE Interview avec le responsable de l’atelier 3, M.Bruno Denecker

Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que vous faites dans les ateliers ?
Je change tout le temps ce que je fais mais j’essaye plutôt de mettre tous les élèves à l’aise et j’essaye de faire en sorte qu’ils partagent leur émotions avec les spectateurs.

Selon vous, en quoi les ateliers sont-ils bénéfiques pour les comédiens ?
Ça leur permet de faire un travail avec les personnes qu'ils ne connaissent pas au début. Ils sont beaucoup plus à l'écoute parce qu'ils voient de nouvelles choses et travaillent des trucs qu'ils ne connaissaient peut être pas jusqu’à aujourd'hui. 

Nous savons que vous venez depuis 3 années. Qu’est-ce que vous pensez de l’ambiance de ce festival ? Quelles sont les raisons qui vous poussent à revenir ?
Je reviens parce que c'est une très belle organisation pour un festival de lycéens... Les gens sont super sympas et c'est toujours agréable de venir en étranger; surtout lorsqu'on est très très bien accueillis.

Est-ce que vous changez le contenu de l’atelier chaque année ?
Oui , je le change chaque fois même si ce n'est pas toujours les mêmes élèves et que toutes les années il y a de nouveaux participants -malgré tout ça- je change toujours le contenu. J'essaye de faire au moins une évolution, de tester jusqu’où je peux aller avec les gens.

Quelles sont les réactions des comédiens pendant ou après les ateliers ? Pensez-vous qu’ils les apprécient ?
Je pense que oui. En tout cas, il y a toujours eu de bons retours de la part des jeunes comédiens. 

En tant que professionnel, voyez-vous le théâtre seulement comme un travail ou bien comme une passion ?
Comme une passion plutôt. Ce n'est pas un travail. On ne dit même pas travailler, on dit jouer.

Qu’est ce qui est le plus important pour le théâtre : le travail ou le talent ?
Ce n'est pas parce qu’on a du talent qu'on ne doit pas travailler. Il faut toujours aller plus loin. Même moi, je continue à travailler quand je prépare un spectacle, on est obligé d'observer ce qu'on est en train de faire. On est toujours obligé de se remettre en question par rapport à ce qu'on fait.

Avant de finir l’interview, pouvez-vous nous raconter une anecdote qui vous a fait sourire dans ces ateliers ?
Je n'ai pas d'anecdote particulière. Je retiens surtout des ateliers, la volonté de certaines personnes d'aller au-delà de leurs capacités et parfois sans qu' elles s'en rendent compte. Et quand on arrive à faire ça c'est bien.

Pouvez-vous définir les Tevfik d'or en trois mots?
QUE ÇA CONTINUE !
Parce que c'est bien c'est un grand épanouissement  pour nous en tant que membre de jury et animateur des ateliers et surtout un grand épanouissement pour les élèves parce qu'il y a un échange incroyable.

Elif Korkmaz

CARNET EN POCHE Interview avec la responsable de l’atelier 2, Mme Albertine İtela.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que vous faites dans les ateliers ?
Ce que j’aimerais faire avec les étudiants c’est écrire un spectacle. Mais comme en 1 h et demie on ne peut pas prétendre en préparer un, j’essaye quand même de traverser avec les élèves tout ce que demande la préparation d’un spectacle : la concentration, la relaxation, l’échauffement pour pouvoir commencer à jouer avec les autres. En fait là, on fait des petits exercices qui leur permettent de passer par toutes ces étapes et puis aussi j’essaye de m’amuser avec eux même si ce ne sont pas forcément des échauffements classiques. J’aime beaucoup terminer par une chanson et par un mouvement d’ensemble en dansant et les élèves repartent avec une mélodie, je trouve ça chouette.

Selon vous, en quoi les ateliers sont-ils bénéfiques pour les comédiens ?
C’est bénéfique parce que déjà ils vont faire cet atelier avec des personnes qui ne se ne connaissent pas, peut-être qu’ils ne reviendront pas. Rien que de travailler avec des personnes différentes, c’est intéressant pour Bruno, Philipe et moi. On a des façons différentes de travailler et ça leur permet de rencontrer plusieurs types de pratiques, plusieurs façons de travailler. En plus de celle de leurs professeurs bien sûr.

Nous savons que vous venez depuis 3 années. Qu’est-ce que vous pensez de l’ambiance de ce festival ? Quelles sont les raisons qui vous poussent à revenir ?
Il y’en a tellement en fait, j’aime beaucoup l’ambiance de ce festival. Déjà c’est très bien organisé, l’accueil est toujours très chaleureux, ça nous laisse de grands souvenirs, ça ne peut que donner envie de revenir. Et puis c’est très rare un festival de théâtre francophone avec des lycéens. C’est encore un bon moyen de faire circuler la langue française.

Est-ce que vous changez le contenu de l’atelier chaque année ?
A peu près, pas totalement mais la base est la même, après ça évolue en fonction du nombre. Par exemple cette année je fais plus d’exercices parce que le groupe est petit : 11 élèves. Ça me permet de faire beaucoup plus de choses. Et aussi ça dépend du niveau de langue. Il y a deux années, les Tchèques invités avaient un niveau de langue moins bon et on n’a pas pu faire les mêmes exercices qu’avec les élèves du Lycée Tevfik fikret. Les étrangers ont quand même un niveau moins élevé.

Quelles sont les réactions des comédiens pendant ou après les ateliers ? Pensez-vous qu’ils les apprécient ?
Alors là il faut leur demander, je ne peux pas parler à leur place. Je pense que oui, mais après je pense que c’est eux qui peuvent mieux répondre à cette question.

Le théâtre est un art qui demande beaucoup d’observation, de travail et d’expérience. Pensez-vous que le temps donné pour les ateliers est suffisant ?
Je vais être très honnête, 1 h et demie c’est un peu court, mais en même temps les élèves doivent faire des répétitions pour leurs pièces, ils ont des moments où ils visitent la ville. 1h et demie, c’est un peu court, 2 h c’est déjà mieux et 3 h c’est le meilleur. On fait avec ce qui est possible quand même.

Pour vous, quelles sont les qualités théâtrales qu’un bon comédien doit posséder ?
La première c’est une capacité d’observation, beaucoup d’humilité, être capable de travailler et de ne pas avoir peur de la faiblesse.
En tant que professionnel, voyez-vous le théâtre seulement comme un travail ou bien comme une passion ?
Je le vois comme un engagement, comme une conviction. J’ai eu la possibilité d’avoir d’autres métiers et le théâtre est un métier complet aussi, avec des salaires et tout ça. De plus, une fois qu’on commence, on ne peut pas le quitter. Mais la différence c’est qu’on ne travaille pas de 9 h à 17 h, on travaille tout le temps.

Qu’est ce qui est le plus important pour le théâtre : le travail ou le talent ?
Les deux : le talent peut venir avec le travail et sans le travail le talent s’épuise.

Avant de finir l’interview, pouvez-vous nous raconter une anecdote qui vous a fait sourire dans ces ateliers ?
Il y en a une qui me fait beaucoup sourire. L’année dernière, j’avais appris un chant avec les élèves libanais dans l’atelier. On a échangé nos coordonnées et quand je suis retournée à Paris j’ai reçu un petit vidéo sur Whatsapp où il y avait les élèves devant leur lycée en train de chanter ce chant avec un message «  un grand bonjour » et je ne pensais vraiment pas que cette chanson allait rester.

Elif Leblebici - Birce Birgen

İnterviews avec les responsables de troupes

Carnet en poche

Intervıew avec David Saniez et Catehrine Medina—Responsable de la troupe du Lycée Tevfik Fikret Ankara.

Vous participez aux festivals des Tevfik d’Or depuis combien d’années ?
C.M. : Cette année est ma première année.
D.S. : Depuis 2 ans.

Comment avez-vous choisi votre pièce de théâtre cette année ?
C.M. : C’est parti d’un constat de David. Quand il a vu qu’il n’y avait que des filles dans notre pièce on a décidé de faire une pièce autour des femmes.
Qu’est-ce que vous avez vécu pendant les répétitions et les préparations? Est-ce que vous avez rencontré des problèmes ?
D.S. : Des problèmes…. Beaucoup ! Mais nous, on a essayé de trouver des solutions et petit à petit on a réussi à en laisser quelques-uns derrière nous, mais bon, il en existe toujours des problèmes.

Comment avez-vous choisi les acteurs ?
C’était sur la base du volontariat. Il n’y a pas eu de sélections. Donc ceux qui voulaient participer ont participé.
Est-ce que la pièce que vous avez préparée ressemble finalement à celle que vous aviez imaginée avant le début des répétitions ?
C.M. : C’est une bonne question….
D.S. : C’est difficile. Pas tout à fait.
C’est vrai que quand on écrit une pièce puisque c’est notre cas, on imagine la scène, la représentation d’une certaine manière et après on essaye de le faire comme on l’a imaginé. Mais au final, le résultat est un peu différent.

Que signifie le mot théâtre pour vous ?
C.M. : Pour moi, ça signifie l’improvisation, donner de soi, s’exposer aussi. Pour certain ça signifie un challenge et pour d’autres ça vient naturellement.
D.S. : Pour moi, ça veut dire beaucoup de choses : spectacle, excitation, danse, magie. C’est un mélange de beaucoup d’arts mélangés avec l’excitation de la représentation, la satisfaction.

Quelles ont été vos réactions envers les acteurs lorsqu’ils faisaient des erreurs pendant les répétitions ?
C.M. : Forcément on s’énerve un peu mais on retravaille, on essaie de repérer ce qui ne va pas, si c’est la prononciation, si on ne comprend pas. Bien sûr la réaction c’est qu’on s’énerve un peu, puis après on essaie de discuter. On comprend que c’est difficile pour les élèves aussi.

Quelle est la qualité la plus importante dont doivent être pourvus les acteurs dans une troupe de théâtre ? Pourquoi ?
C.M. : l’esprit d’équipe.
D.S. : une adaptation parce-qu’ ils doivent s’adapter à un rôle.

Est-ce que vous avez vécu un évènement comique pendant vos répétitions ? Pourriez-vous-nous le raconter ?
D.S. : Après avoir donné des consignes, je me souviens que c’était comique d’entendre jouer une actrice qui s’appelle Jülide dans son rôle, de la voir jouer comme on lui a demandé, pas comme elle l’avait imaginé.
C.M. : Quand il y a des décalages dans les scènes, c’était comique de voir qu’ils arrivent bien à reproduire ce décalage.

Comment avez-vous commencé votre carrière théâtrale ?
C.M. : Au collège et au lycée j’avais un petit rôle dans une pièce et j’avais aussi fait des monologues avec d’autres comédiens.
D.S. : Au lycée mais j’étais figurant, je ne parlais pas et je m’en souviens toujours: je suis entré sur scène pendant 5 secondes, j’ai dû amener quelqu’un sur un lit et je suis ressorti .

Quel message pourriez-vous avoir envie de faire passer aux autres metteurs en scène et aux acteurs qui participent au festival ?
Amusez-vous bien ! Bonne chance! Le principal c’est que les participants s’amusent, qu’ils passent un bon moment à Ankara et j’espère qu’on pourra partager avec les metteurs en scène nos expériences pour les enrichir.

Alara Buyuran

CARNET EN POCHE Intervıew avec les responsables de la troupe d’İzmir

Pourquoi participez-vous au festival des Tevfik d’Or ?
C’est ma troisième année. Alors comme notre lycée c’est le lycée Tevfik Fikret d’Izmir, nous sommes donc cousins! On ne peut pas ne pas participer au tevfik d’Or, c’est la famille. On y participe depuis le tout début.

Comment avez-vous choisi votre pièce de théâtre cette année ?
Au départ, je voulais faire une adaptation des fables de La Fontaine et j’en ai parlé à mes élèves. Au début, ils étaient enthousiastes mais après ils ont dit que peut être cela serait un peu comme une copie car l’année dernière il y a eu une pièce sur des contes alors ils ont voulu faire quelque chose de différent. Donc j’ai réfléchi, il y a aussi des personnes qui m’ont conseillé de mettre en scène une pièce un peu plus difficile. C’est pourquoi j’ai choisi Le Cid parce que je connaissais bien cette pièce dans laquelle j’ai joué quand j’étais jeune, j’avais joué le personnage de Rodrigue car j’étais dans une école des filles. J’adore cette pièce de Corneille. Puis je me suis dit pourquoi pas le faire avec mes élèves ? Mais je savais que c’était très difficile car c’est une pièce en alexandrins et elle dure deux heures et demie. Voilà, je leur ai raconté l’histoire, je leur ai demandé s’ils préféraient faire quelque chose de moderne mais comme ils ont adoré l’histoire ils m’ont dit qu’ils voulaient jouer du classique. C’est parti comme ça !

Qu’est-ce que vous avez vécu pendant les répétitions et les préparations ? Est-ce que vous avez rencontré des problèmes ?
Oui bien sûr, on en a rencontré au niveau du texte qui était très difficile au niveau de la prononciation, on a travaillé beaucoup pour cela et aussi pour la compréhension.

Comment avez-vous choisi les acteurs ?
Je n’ai pas eu à choisir les acteurs. Comme c’est un club de théâtre, les élèves se sont inscrits. Ils ont été une quinzaine à s’inscrire au début, mais après 3 ou 4 élèves sont partis. On a distribué les rôles d’après la pièce et selon les goûts de chacun et aussi en fonction de leurs capacités.

Est-ce que la pièce que vous avez préparée ressemble finalement à celle que vous aviez imaginée avant le début des répétitions ?
Oui. Au niveau du texte et du jeu, non au niveau de la décoration et au niveau des costumes parce que j’aurais bien voulu faire quelque chose de moderne. Mais on n’a pas pu le faire malheureusement. Et donc c’est resté très classique. Mais le jeu est là, le reste n’est que fioriture !

Que signifie le mot théâtre pour vous ?
Le théâtre c’est la vie jouée.

Quelles ont été vos réactions envers les acteurs lorsqu’ils faisaient des erreurs pendant les répétitions ?
En tant que metteur en scène, on s’énerve un peu J Mon problème ce n’était pas forcément les erreurs, c’était les oublis de texte. On a un texte très important, la force de notre pièce repose sur son texte et si on oublie le texte, voilà je me fâche.

Quelle est la qualité la plus importante dont doivent être pourvus les acteurs dans une troupe de théâtre ? Pourquoi ?
La qualité la plus importante c’est de se laisser aller, oublier son statut d’élèves, oublier sa timidité et se lâcher complètement. Je trouve très important d’être complètement dans le jeu.

Est-ce que vous avez vécu un évènement comique pendant vos répétitions ? Pourriez-vous-nous le raconter ?
On a une élève qui joue le personnage du page, elle a trois phrases au total à dire sauf que pendant les répétitions elle a réussi à mélanger ces trois phrases. Elle ne les a pas dits au bon moment, c’était très drôle !

Comment avez-vous commencé votre carrière théâtrale ?
Moi, je fais du théâtre depuis que je suis tout petite. Quand j’étais au lycée comme vous, je faisais partie du club de théâtre, à l’université aussi. Après l’université, j’ai fait deux ans de conservatoire de théâtre et une fois que j’ai commencé à travailler j’ai arrêté de jouer mais je me suis occupée des élèves en tant que professeur au club théâtre.

Quel message pourriez-vous avoir envie de faire passer aux autres metteurs en scène et aux acteurs qui participent au festival ?
Amusons - nous ! Oublions la compétition et amusons - nous !

Yasemıin Celik - Deniz Erciyes

interview avec les acteurs

Interview avec Hasan Doğan de TFL İzmir

Comment as-tu commencé à faire du théâtre ?
Tout d’abord, moi plus tard je voudrais être acteur, c’est pour ça que j’aime bien. C’est mon ami Kuzey qui m’a motivé, poussé à commencer. C’est la première fois que je vais monter sur scène pour jouer dans une pièce.

Est-ce qu’à ton avis, on a besoin d’un talent particulier pour faire du théâtre ou tu penses qu’on peut aussi apprendre cela en s’entrainant ?
Je pense que pour le théâtre il faut avoir du courage pour monter sur scène et après il faut quand même qu’on ait un petit peu de talent pour pouvoir imiter le personnage.

Qu’est-ce que tu as ressenti quand tu es monté sur scène pour la première fois pendant les répétitions? Est-ce que tu ressens encore la même chose ?
La première fois que je suis monté sur scène j’avais oublié ma réplique. Mais après je m’en suis souvenu et la deuxième fois ça ne m’a pas fait le même effet. J’étais beaucoup moins stressé qu’avant. Je me suis habitué, je me suis amusé.

Est-ce que tu penses qu’être acteur est un bon métier ou plus une activité, un hobby ? Pourquoi ?
Comme je rêve de devenir acteur, c’est un métier, c’est ce que je désire le plus.

Est-ce que tu avais peur de monter sur scène avec autant de monde qui te regarde ? N’est-ce pas difficile ? Si oui, comment as-tu vaincu ta peur ?
Quand j’ai vu les spectateurs pour la première fois, j’étais dans les coulisses j’ai eu des frissons mais après quand je suis monté sur scène mon stress a diminué et je me suis tout de suite habitué. Ça ne fait pas toujours aussi peur qu’on l’imagine.

Quelle est ta pièce de théâtre préférée ? Pourquoi ?
Oh là, je n’ai pas particulièrement de pièce de théâtre préférée mais je préfère les comédies.

Quel est ton acteur préféré ? Pourquoi ?
Mon acteur préféré, enfin en général, j’aime bien Kenan İmirzalıoğlu (un acteur turc très connu) parce que tous les films et toutes les séries, dans lesquelles il a joué, je les ai regardés avec beaucoup de passion. J’aime aussi beaucoup les rôles dans lesquels il a joué et je pense vraiment qu’il a beaucoup de talent.

Est-ce que tu peux nous raconter un souvenir que vous avez eu pendant les répétitions ou pendant la mise en scène ?
Je pense que je ne peux pas dire grand-chose pour l’instant vu que c’est la première fois que je suis au club de théâtre mais pendant les répétitions je m’amuse beaucoup avec mes amis, je m’entends bien avec tout le monde, nous rigolons beaucoup.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour toi en préparant cette pièce ?
Seulement monter sur scène, sinon tout arrive après.

Elif Korkmaz

Interview avec Yosun Alana Walsh, actrice de TFL Ankara

Comment as-tu commencé à faire du théâtre ?
J’étais très petite quand j’ai commencé à faire du théâtre. J’étais à Rome et c’était en Anglais pas en Français. C’est comme ça que j’ai commencé à faire du théâtre.

Est-ce qu’à ton avis, on a besoin d’un talent particulier pour faire du théâtre ou tu penses qu’on peut aussi apprendre cela en s’entrainant ?
Je pense qu’on doit avoir du talent. Parce que les personnes qui n’ont pas de talent ne peuvent pas jouer. Mais on a de la chance parce que cette année dans notre troupe, tout le monde a du talent.

Qu’est-ce que tu as ressenti quand tu es montée sur scène pour la première fois ? Est-ce tu ressens encore la même chose ?
J’étais très nerveuse. C’était très difficile parce que j’avais peur d’oublier les répliques et que tout le monde rigole. Mais ça n’est pas arrivé. La première fois j’étais très nerveuse et j’ai toujours le même sentiment. Mais avoir dit la première phrase ça disparait.

Est-ce que tu penses qu’être acteur est un bon métier ou plus une activité, un hobby ? Pourquoi ?
Je ne pense pas que c’est vraiment un métier parce - qu’on n’est pas sure d’avoir du succès. Donc il faudrait d’abord apprendre un métier, puis être acteur. Je pense que c’est plutôt un loisir.

Quelle est ta pièce de théâtre préférée ? Pourquoi ?
Je n’ai pas vraiment de pièce préférée je les aime toutes.

Quel est ton acteur préféré ?
Je pense qu’on ne peut pas les comparer. Ils ont tous des talents différents.

Est-ce qu’il t’est arrivé d’oublier ta réplique sur scène ? Comment as-tu réagi ?
Oui, l’année dernière dans une pièce en anglais j’ai oublié ma réplique. Pour moi c’était comme 500 années de silence mais c’était seulement 3 secondes et après on a réagi, on a continué la scène et personne n’a compris que j’avais oublié mon texte.

Est-ce que tu peux nous raconter un souvenir que vous avez eu pendant les répétitions ou pendant la mise en scène ?
Cette année, il y a eu beaucoup de souvenirs et je ne peux pas m’en rappeler maintenant mais il y en a beaucoup. On s’est beaucoup amusées cette année, on faisait toujours des activités avant les répétitions et il se passait toujours quelque chose de drôle.

Quel est le rôle que tu as le moins aimé ? Pourquoi ?
Il y a deux ans, j’étais dans la troupe de théâtre turc et je jouais le poulet dans la Ferme des Animaux de George ORWELL et c’était terrible parce que j’ai oublié tout mon texte et j’ai parlé comme un poulet russe parce que mon accent n’était pas bon en Turc. J’ai détesté !

Qu’est-ce qui t’a semblé le plus difficile en préparant cette pièce ?
J’ai pris la responsabilité de faire les costumes cette année. C’était très difficile et en fait pour diminuer la durée de la pièce, il y a une durée limitée pour chacune d’entre elles, on a coupé les deux dernières scènes. Dans ces deux dernières scènes il y avait les costumes que j’avais faits. J’y ai passé beaucoup de temps pour rien. C’était ça le plus difficile.

Selin Karakaya - Selin Ateş