Critique de «Knock» du lycée Tevfik Fikret d’Ankara

KNOCK

Aujourd’hui nous avons regardé la pièce de théâtre qui a été mise en scène par le lycée Tevfik Fikret d’Ankara. Ils se sont inspirés de l’œuvre de Jules Romains « Knock » de façon très originale, en effet, pour une fois Knock est une femme !
Madame le docteur Knock reprend le cabinet médical de son confrère le docteur Parpalaid à Saint-Maurice. Selon sa théorie « les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. » Elle va mettre sa théorie et ses principes en application.
Au début, on voit que tout est ancien, on a l’impression que tout est délaissé, le cabinet donne l’impression d’être à l’abandon. Alors la nouvelle propriétaire du cabinet, madame Knock nettoie la pièce pour changer l’atmosphère. En modifiant le même décor, ils ont très bien réussi à créer différents lieux. L’idée de faire des décors faciles a permis de rendre la mise en scène plus attrayante et tous ces changements ont été faits dans la semi-obscurité.
Certaines scènes sont accompagnées de morceaux de musique et cela permettait aux spectateurs de rester concentrés sur la pièce et grâce à la musique la pièce était plus amusante. Les comédiens jouaient en synchrone avec la musique. C’était magnifique pour les yeux. Concernant l’utilisation de la voix des comédiens, s’il n’y avait pas eu de micros, nous n’aurions pas pu entendre certains des comédiens du fond de la salle.
Les costumes convenaient à chaque situation et à chaque personnage.
Le passage d’une scène à une autre était fluide. Cette fluidité était bien assurée par les comédiens. Ils étaient toujours en concordance avec la pièce et leur rôle. Ils jouaient vraiment comme des professionnels et nous tenons à saluer la performance du docteur Knock qui nous a particulièrement impressionnée. La partie avec le tambour était amusante. Cela a attiré l’attention des spectateurs.
Quant à Parpalaid qui rend visite à Knock et que celui-ci lui met sous les yeux son chiffre d’affaires, il se retrouve sans voix…

Işıl Aygün - Kayra Gönenli - Elif Göcen - Oğuz Ünsoy